Appel à communication

5 AXES THÉMATIQUES

Ce colloque aura pour objet d'éclairer ce questionnement de départ à l'aune de cinq axes thématiques d'actualité, suffisamment larges mais néanmoins spécifiques et entendus comme analyseurs des évolutions en cours pour les métiers du secteur social :

1/ Une approche par les évolutions des questions sociales ;
2/ Une approche par le travail et ses organisations ;
3/ Une approche par la formation ;
4/ Une approche par l'intervention sociale et ses paradigmes contemporains ;
5/ Une approche par les politiques publiques.

7 TYPES DE COMMUNICATIONS

L’appel à communications concerne la soumission de propositions de communications, de posters et/ou de symposia mettant l’accent plus particulièrement sur :

  • un travail empirique (en extériorité, en collaboration, comparée, ancrée, clinique, critique, etc.) qui devra présenter la question de recherche posée, le terrain investigué, la méthodologie mobilisée, des éléments d’analyse et de résultats disponibles ou envisagés, une courte bibliographie ;
  • et/ou un travail conceptuel qui devra plus précisément situer et présenter un questionnement ainsi que les outils conceptuels utilisés pour le travailler, une courte bibliographie ;
  • et/ou une pratique professionnelle problématisée qui devra comporter à la fois une description de la situation concernée et une analyse de celle-ci en précisant les outils d’analyse utilisés (concepts…), ainsi qu’une courte bibliographie

> 7 types de communications seront possibles :

       1. Communication "Travail empirique"
       2. Communication "Travail conceptuel"
       3. Communication "Pratique professionnelle conceptulaisée"
       4. Poster "Travail empirique"
       5. Poster "Travail conceptuel"
       6. Poster "Pratique professionnelle conceptualisée"
       7. Symposium

 

 

APPEL À COMMUNICATION

Transformations des activités et des métiers du secteur social[1]

Travail des frontières dans l’intervention sociale et la recherche

 

Cet appel à communication s’adresse aux « acteurs de la connaissance » des « métiers » de l’intervention sociale :
intervenants sociaux et encadrants, formateurs et enseignants, étudiants du niveau bachelor au niveau doctorat, chercheurs., etc.

> L'appel à communication au format PDF (version au 20 septembre 2021)

* * *

La problématique du colloque prend pour fondement d’une part le projet scientifique du GIS Hybrida-IS concernant l’étude des activités et des métiers de l’intervention sociale[2] notamment sous l’angle de leurs évolutions, d’autre part un questionnement identifié à la suite d’un séminaire organisé par le GIS en octobre 2018. Ce séminaire avait rassemblé les membres du GIS afin de partager ensemble leurs objets de recherche.

A l’issue des travaux, des questions phares avaient été soulevées : Que deviennent les métiers du social dans leurs évolutions ? Quelle autonomie et quel contrôle les métiers du secteur social connaissent-ils ? Qui sont les professionnels et les acteurs du secteur ? Quelles configurations entourent les métiers du social entre unité et hétérogénéité ? Quelle analyse des activités peut être produite ?

Une dernière question, plus inhabituelle, apparaît, celle du « travail des frontières » pour l’intervention sociale et la recherche. Elle permet d’approcher les questions de territoires, de temporalités, d’espaces, de rythme dans l’évolution des métiers, mais également la problématique du brouillage, des porosités et de l’éclatement de frontières (entre activités professionnelles et de recherche mais aussi entre activités relevant du social et d’autres secteurs : santé, travail, éducation, justice, culture, etc.).

Ce colloque aura pour objet d’éclairer ce questionnement de départ à l’aune de cinq axesthématiques d’actualité, suffisamment larges mais néanmoins spécifiques et entendus comme analyseurs des évolutions en cours pour les métiers du secteur social :

1/ Une approche par les évolutions des questions sociales ;

2/ Une approche par le travail et ses organisations ;

3/ Une approche par la formation ;

4/ Une approche par l’intervention sociale et ses paradigmes contemporains ;

5/ Une approche par les politiques publiques ;

1/ Approche par les évolutions des questions sociales

La première approche proposée concerne les problématiques ou questions sociales en mutation (Castel, 2009 ; Paugam, 2007 ; Rosanvallon, 2013). On accordera une attention particulière à certains secteurs d’activité de l’intervention sociale et médico-sociale comme : la protection de l’enfance et les jeunes majeurs, le secteur de la dépendance et de la perte d’autonomie, la santé mentale, les migrations, la demande d’asile (ou les demandeurs d’asile) et les MNA (Mineurs Non Accompagnés), ainsi que les Mandataires judiciaires à la protection des majeurs (MJPM).

La place prise par la question du genre dans les évolutions sociétales (Bereni et Trachman, 2014 ; Buscatto, 2019 ; Claire, 2010 ; Divay, 2018 ; Guionnet et Neveu, 2009 ; Maruani, 2013) apparait également incontournable. La redéfinition des masculinités et la transformation des corps, la question récurrente de la parentalité, la problématique de la place et de l’exclusion des pères, ainsi que d’autres questions touchant aux évolutions des publics cibles de l‘intervention sociale et à leurs effets sur celle-ci pourront être mises au travail.

2/ Approche par le travail et les organisations

La seconde approche se centre davantage sur les implications de ces évolutions analysées au prisme du travail et des organisations, des institutions sociales et médico-sociales, ainsi que des épreuves professionnelles qui les caractérisent, notamment dans leur dynamique réflexive (Ravon et Vidal-Nacquet, 2016), et des raisons d’être des travailleurs sociaux (Gaspar, 2012).

Ainsi, les contributions s’intéresseront par exemple aux rapports des acteurs et des dynamiques institutionnelles ; à la démarche qualité exacerbée et au déploiement des modes d’évaluation ; aux enjeux en matière de management par le (les) projets (en introduisant la notion de parcours de l’usager) ; à la marchéisation du social ; et, plus largement, à la question de l’autonomie versus hétéronomie (prescription, contrôle, etc.) (Bertaux et Hirlet, 2012 ; Lyet et Molina, 2019), notamment dans les nouvelles organisations du travail, matricielles, fluides/souples, adhocraties ; mais aussi à la numérisation des pratiques et à sa récente accélération en lien avec la crise sanitaire ; ou encore aux différentes formes d’hétérogénéité versus homogénéité des cultures et des identités professionnelles (Divay et Legendre, 2014).

Les orientations et objets du GIS Hybrida-IS conduiront à s’intéresser encore plus précisément à l’intervention sociale comme une activité d’auto-conception professionnelle en situation d’incertitude (Soulet, 2016), avec les hybridations de logiques d’action et de pratiques qui l’accompagnent (Lyet, 2020), ainsi qu’à la dimension prudentielle et discrétionnaire (Champy, 2009 ; Kuehni, 2020 ; Lenzi etMilburn, 2020), à la part insue (Wittorski, 2014), implicite, cachée (seen but unnoticed) du métier, à sa part sensible et émotionnelle (Libois, 2013 et 2018 ; Virat et Lenzi, 2018), au travail des émotions et aux émotions au travail (Hochschild, 2003 ; Jeantet, 2018) à partir de données cliniques (Ponnou et Niewiadomski, 2020), en lien avec la question du care et de l’éthique du care (Paperman, 2011, Brugère, 2014) et de ses enjeux sexués (Bessin, 2014) dans les différents secteurs d’interventions. On pourra de cette manière prendre en compte ce que la lecture par le genre dit des carrières et de l’exercice des métiers du travail social (Bessin 2009), par exemple sur la division sexuée du travail, sur les écarts salariaux et sur l’accès à des postes à haute responsabilité.

Toujours en rapport avec les orientations du GIS Hybrida-IS, les contributions pourront porter sur la conduite des recherches avec les acteurs de terrain au regard des évolutions récentes, notamment dans une approche deweyenne (Mezzena, Vrancken 2020), ainsi que sur l’usage par les terrains de résultats de recherches plus distanciées. Comment les professionnels, équipes, institutions se saisissent-ils des « résultats » des travaux scientifiques ? Qu’en font-ils, quelles transformations opèrent-ils de ces connaissances scientifiques en connaissances pratiques ?

Last but not least, le colloque se déroulera environ deux ans après le déclenchement de la crise sanitaire qui comporte de nombreux enjeux pour le travail social. Sous réserve de la consolidation des analyses des premières recherches, on peut proposer l’hypothèse que les relations entre les professionnels et les personnes accompagnées ont été revisitées. De nombreux témoignages montrent que des intervenants sociaux, avec l’encadrement intermédiaire et les directions, ont adapté leurs actions pour pouvoir aider et prendre en charge les publics les plus en difficulté (visites à domicile pour des IME, intervention médiatisée par téléphone, suivi jour et nuit dans le champ de l’exclusion et de l’Insertion par l’Activité Economique (IAE), confinement/déconfinement en protection de l’enfance et dans le handicap ayant permis d’avoir une approche clinique plus fine destravailleurs sociaux avec et pour les usagers, apports et développement du numérique dans les établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (EHPAD), décloisonnement, porosité des frontières entre le social, le médico-social, le sanitaire et le champ de l’économie sociale et solidaire (ESS). La question managériale elle-même a été revisitée à l'aune de la crise du COVID 19 : télétravail, contrôles différents de l’activité, développement de la visioconférence, etc.

On peut ainsi se demander en quoi et dans quelle mesure, la crise sanitaire ne joue pas un rôle de « loupe grossissante », un analyseur (Monceau, 2012) qui ferait ressortir des questions saillantes, notamment celles qui sont évoquées dans les cinq entrées ; et si la crise n’a pas dévoilé un système trop centralisé et, a contrario, une agilité des travailleurs sociauxet du travail social globalement. Il s’agit de tirer les enseignements et les indicateurs de cette crise et de les prendre comme amplificateur d’une nouvelle réalité (ou d’une utilité sociale affirmée du travail social) de l’action sociale et sanitaire. Invitation est donc faite à enrichir un des axes par des communications sur des recherches portant sur la crise sanitaire. Celle-ci aura-t-elle un impact durable sur le travail, les organisations, les politiques, la formation ? Quelle légitimation aura-t-elle pour des questions comme celle du travail invisible ?

3/ Approche par la formation

La troisième approche s’intéressera aux dynamiques des métiers en transformation sous le prisme de la formation (Molina et Monceau 2017, Lechaux 2020), qu’elle soit « initiale » ou « continue », en établissement ou sur les terrains de stage, via l’alternance. Ainsi seront appréciées des contributions qui interrogent et analysent ces différentes facettes : l’alternance en formation, les parcours individualisés, la formation à distance, l’apprentissage, les mobilités étudiantes et professionnelles, la formation tout au long de la vie, la réarchitecture des diplômes des professions sociales en France (grade de licence) et l’universitarisation et, plus largement, les questions d’employabilité des futurs travailleurs sociaux et des tensions à prévoir sur les rapports salariaux et les relations professionnelles au sein des institutions sociales, etc.

Les enjeux de la formation à l’interprofessionnalité et/ou à la pluriprofessionnalité pourront également être abordés, notamment sous l’angle des difficultés pour les formateurs à former des travailleurs sociaux ou intervenants sociaux tant les métiers sont disparates et complexes. En filigrane, on trouvera les questions de polycompétences et de brouillages des frontières métiers.

Enfin, la question du développement de la précarité des étudiants, et ce que cela induit en termes de fragilité de certains étudiants et jeunes professionnels, d’effets miroir entre ces étudiants et les bénéficiaires des institutions où ils sont stagiaires, pourra être interrogé à l’aune des défis que cela pose dans l’appareil de formation.

4/ Approche par l’intervention sociale et ses paradigmes contemporains

La quatrième approche interrogera certains phénomènes abordés dans d’autres approches sous l’angle de l’apparition ou de la résurgence de paradigmes contemporains de l’intervention sociale : pouvoir d’agir ou empowerment, participation et démocratie participative, expertise usagère, place des proches, pairaidance (Bonnami 2019, Gardien 2019), care (Tronto, 2009 ; Brugère 2014, 2010 ; Molinier 2006 ), citoyenneté, activation des personnes et de la protection sociale (Castel et Duvoux 2013, Barbier 2013), innovation sociale (Alter 2000 ; Cloutier 2003), etc.

On pourra également interroger dans quelle mesure ces paradigmes invitent à reconnaître la place de catégories invisibilisées ou émergentes dans l’intervention sociale. Ainsi les théories du care soulignent combien le travail de soin et d’attention à autrui est principalement réalisé par des femmes et des minorités (Molinier, Lauger, Paperman, 2009). Les approches en termes de participation et d’empowerment mettent l’accent sur les objectifs de modification des places et des pouvoirs dans l’intervention sociale. Les figures des usagers (Argoud et al., 2017) et des proches aidants, par exemple, émergent comme de nouveaux acteurs du travail social, portés par des mouvements sociaux, reconnus ou enrôlés par les politiques publiques (Giraud, Outin et Rist, 2019). La reconnaissance de ces nouveaux acteurs et de leurs savoirs expérientiels (Gardien, 2019), génère de nouvelles collaborations mais aussi de nouvelles conflictualités (Petiau et Rist, 2019), venant notamment bousculer les professions installées (Heijboer, 2019). Ces dynamiques pourront être explorées dans différents champs (handicap et santé mentale, sans-abrisme, protection de l’enfance, etc.)

Il apparait important de s’intéresser au territoire comme un paradigme pour l’intervention sociale (Moine, Sorita, 2015).  Qu’est-ce que le territoire en travail social ? Comment les TS s’approprient l’enjeu territorial et les outils proposés ? Quelle est la bonne échelle d’intervention ?

Cette question du territoire peut être articulée à celle des temporalités en mettant dans la foulée un accent sur les temporalités/processus qui construisent ce territoire connecté au monde, ouvert mais orienté, en expansion mais circonscrit : des temporalités (changeantes ? nouvelles, inédites ? et/ou pérennes, ralenties ? en tension et/ou convergentes ?) à l’œuvre dans les activités des professionnels et par ricochet dans celles des usagers (intensification des incertitudes et des expérimentations ou au contraire, ralentissement, inertie des habitudes/routines, réinvention, et notamment avec la crise sanitaire superposition entre suspension de l’action et action dans l’urgence, …).

Il s’agira d’analyser le contexte de l’émergence ou de la résurgence (contexte politique, secteurs plus particulièrement concernés, etc.) mais aussi la pertinence de la mobilisation de ces paradigmes du point de vue des effets produits pour la production scientifique mais aussi pour les terrains de l’intervention sociale et médico-sociale.

5/ Une approche par les politiques publiques 

Enfin, il apparait important de développer une cinquième approche qui prenne en compte le fait que le secteur social et médico-social a toujours connu des évolutions selon différentes étapes qui constituent l’histoire de sa professionnalisation (Pascal, 2020). Les transformations plus contemporaines sont particulièrement impactées depuis une quarantaine d’années par l’introduction de nouveaux modes gestionnaires qui viennent modifier plus globalement l’action publique à travers ce que nombreux auteurs nomment « la nouvelle gestion publique » ou le « new public management » (Bezes, 2012). Comme le démontrent de nombreux travaux, différents secteurs sont tout autant impactés que le secteur du social : la santé, l’éducation, etc. (Bellot et al, 2013 ; Bezes et Demazière, 2011 ;).

Etudier les évolutions des métiers de la relation (Demailly, 2008) nécessitent d’opérer ce détour par l’analyse des impacts de cette nouvelle gestion publique pour les métiers et les professions notamment dans une perspective comparée (Demaziere et al, 2013 ; Molina 2014 ; Lenzi et Jetté, 2020). Le colloque sera l’occasion de mettre au jour, à travers notamment le matériau empirique des recherches produites, ce que ces nouveaux modes gestionnaires et leurs outils de mise en œuvre (Berrebi Hoffmann et Boussard, 2005), viennent fabriquer pour le secteur social et ses métiers historiques ou émergents. Plusieurs entrées peuvent être envisagées : la traduction des référentiels néo libéraux, les politiques publiques et sociales, la dimension économique et gestionnaire des institutions, la dimension territoriale et ses modes de gouvernance, l’usage des référentiels supports dans le secteur, etc.

* * *

Ces cinq entrées ne se veulent pas étanches. Elles pourront donc être traitées séparément ou de façon croisée par les contributeurs selon les matériaux épistémologiques ou empiriques retenus.

Les travaux présentés à travers ces axes permettront-ils de dégager des lignes de convergence ou de divergence, des invariants d’un secteur à un autre, des spécificités, s’agissant de notre questionnement de départ portant sur les évolutions des métiers du social et médico-social ?

De façon tout à fait transversale et afin d’assurer le fil rouge de ce colloque, il est attendu que les contributions puissent aborder les deux prismes propres aux travaux du GIS Hybrida IS :

1/ Comment pratique-t-on la recherche à propos des activités et des métiers du social en prenant appui sur l’une ou plusieurs de ces cinq axes ?

2/ Qu’est-ce que cela produit sur l’analyse de l’évolution des métiers ?

 

* * *

Proposition de communication ou symposium

L’appel à communication concerne la soumission de propositions de communications, de posters et/ou de symposia mettant l’accent plus particulièrement sur :

  • un travail empirique (en extériorité, en collaboration, comparée, ancrée, clinique, critique, etc.) qui devra présenter la question de recherche posée, le terrain investigué, la méthodologie mobilisée, des éléments d’analyse et de résultats disponibles ou envisagés, une courte bibliographie ;
  • et/ou un travail conceptuel qui devra plus précisément situer et présenter un questionnement ainsi que les outils conceptuels utilisés pour le travailler, une courte bibliographie ;
  • et/ou une pratique professionnelle problématisée qui devra comporter à la fois une description de la situation concernée et une analyse de celle-ci en précisant les outils d’analyse utilisés (concepts…), ainsi qu’une courte bibliographie.

Format des propositions

Les communications proposées pourront se présenter classiquement sous une forme orale mais également sous la forme de posters. Les symposia pourront comporter 3 ou 6 communications.

Les propositions de communications individuelles ou collectives, sous une forme orale ou sous la forme de posters, ne devront pas dépasser 6000 signes, espaces compris.

Les propositions de symposium ne devront pas dépasser 10 000 signes, espaces compris. Elles comprendront un texte chapeau qui présente et problématise le symposium, ainsi qu’une présentation en de 10 à 20 lignes de chacune des communications du symposium.

 Attention : Les propositions qui participent d’un symposium ne doivent pas être déposées en tant que propositions
mais être intégrées dans la proposition de symposium.

Toutes les propositions, de communications orales et de posters comme de symposium, comprendront obligatoirement une bibliographie minimale.

Elles devront être déposées sur le site Sciencesconf via le lien : https://hybrida-2022.sciencesconf.org/ au plus tard le 10 septembre 2021 à 12h, date et heure limites impératives.

Les propositions de communication orale ou sous forme de poster et les propositions de symposiumseront déposées par un seul communicant en allant sur « mes dépôts ». Dans le cas de communications collectives ou de symposium, les noms et les inscriptions institutionnelles des autres communicants seront ajoutés par la personne qui dépose, dans la page 2 « Auteurs » en cliquant sur « Renseigner un auteur (+) ».

Les auteurs des propositions acceptées devront adresser un texte complet dans l’hiver, au plus tard le 31 janvier 2022 (nombre de signes à préciser).

 Attention ! Ne pas mentionner son identité (prénom et nom)
dans le résumé pour permettre l’évaluation en double aveugle

* * *

Membres du comité d’organisation

- Lyet Philippe (esperl, EMA CY Cergy Paris université)
- Wittorski Richard (Université de Rouen, CIRNEF)
- Hirlet Philippe (cadre de formation, responsable Caferuis et membre du département recherche de l'IRTS de Lorraine)
- Lenzi Catherine (ESPASS-ENSEIS, PRINTEMPS, CRISES)
- Molina Yvette (Centre de Recherche d’ASKORIA)
- Lechaux Patrick (Escol/Circeft Université Paris 8)

Membres du comité scientifique

- Balzani Bernard (2L2S, Université de Lorraine)
- Bellot Céline (Université de Montréal)
- Bertrand Eric (Université de Rennes 2, CREAD)
- Bessin Marc (CNRS, IRIS EHESS)
- Besson Geneviève (Conseil départemental de l’Eure)
- Binet Michel (Universidade Lusíada de Lisboa)
- Bode Ingo (Université de Kassel)
- Boni - Le Goff Isabel (Université Paris 8)
- Bonny Yves (Université de Rennes 2 et Collège Coopératif en Bretagne)
- Bouramia Matta Houwayda (Université Saint Joseph au Liban)
- Bourgoin Florence (Université Nanterre, CREF)
- Bresson Maryse (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines /PRINTEMPS)
- Charles Charlène (Université Paris Créteil)
- Couturier Yves (Université de Sherbrooke, Canada)
- Croity Beltz Sandrine (LPS-DT Université de Toulouse Jean Jaurès)
- Demazière Didier (CNRS, IEP Paris)
- Dumais Lucie (Université du Québec à Montréal)
- Dupuis Jean-Claude, (Institut de Gestion Sociale, LISPE)
- Eneau Jérome (Université de Rennes 2, CREAD)
- Ferrand Laure (LERFAS ITS Tours)
- Fondeville Florence (Erasme)
- Gaspar Jean-François (CÉRIAS / Haute École Louvain en Hainaut et Haute École Namur-Liège-Luxembourg)
- Hamzaoui Mejed (Université Libre de Bruxelles)
- Heijboer Claire (CRI EPSS)
- Hirlet Philippe (cadre de formation, responsable Caferuis et membre du département recherche de l'IRTS de Loraine)
- Janvier Roland (Chercheur indépendant)
- Jetté Christian (Université de Montréal, CRISES)
- Labasque Marie-Véronique (APRADIS)
- Lac Michel (Université de Toulouse Jaurès, UMR EFTS)
- Laforgues Denis (Université Savoie-Mont-blanc)
- Lechaux Patrick, (Escol/Circeft Université Paris 8)
- Lenzi Catherine (ESPASS-ENSEIS, PRINTEMPS, CRISES)
- Libois Joëlle (Haute Ecole de Travail social de Genève
- Loser Francis (Haute Ecole de Travail social de Genève)
- Lyet Philippe (esperl, EMA CY Cergy Paris université)
- Marcel Jean-François (Université de Toulouse Jaurès, UMR EFTS)
- Mazereau Philippe (Université de Rouen, CIRNEF)
- Mezzena Sylvie (Haute Ecole de Travail social de Genève)
- Milburn Philip (Université de Rennes 2, ESO)
- Moine Alexandre (Université de Franche Comté)
- Molina Yvette (Centre de Recherche d’ASKORIA)
- Monceau Gilles (EMA CY Cergy Paris Université)
- Niewiadomski Christophe (MESHS - Lille Nord de France)
- Petiau Anne (CERA Buc Ressources, Lise/CNAM)
- Piot Thierry (Université de Caen, CIRNEF)
- Ponnou Sébastien (Université de Rouen, CIRNEF)
- Ravon Bertrand (Université Lumière Lyon 2, CMW)
- Remoussenard Patricia (Université de Lille)
- Rey-Baeriswyl Marie-Claire (Haute Ecole de Travail social de Fribourg)
- Romagnoli Roberta (PUC Minas Belo Horizonte)
- Soulet Marc-Henry (Université de Fribourg)
- Soulière Marguerite (Université d’Ottawa)
- Terrier Eugénie (Centre de Recherche d’ASKORIA)
- Thiévenaz Joris (LIRTES UPEC)
- Vrancken Didier (CRIS Maison des sciences de l’Homme Université de Lièges)
- Wittorski Richard (Université de Rouen, CIRNEF)
- Zegmar Nadia (ENSEIS, ERP)

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Références

- Alter Norbert (2000), L’innovation ordinaire, Paris, PUF

- Argoud Dominique, Becquemin Michèle, Cossée Claire et Oller Anne-Claudine (dir.) (2017), Les nouvelles figures de l’usager. De la domination à l’émancipation ? Presses de l’EHESP

- Barbier Jean Claude (2013), « Pour un bilan du workfare et de l’activation de la protection sociale », in Castel Robert, Duvoux Nicolas (2013), L’avenir de la solidarité, Presses universitaires de France, coll. La vie des idées, p. 43-64.

- Bellot Céline, Bresson Maryse, Jetté Christian (dir.),(2013), Le travail social et la nouvelle gestion publique, Québec, Presses de l’Université du Québec, 245 p.

- Bereni Laure, Trachman Mathieu (2014), Le genre, théories et controverses, Paris, Puf « La vie des idées »

- Berrebi-Hoffmann Isabelle, Boussard Valérie (2005), « Au nom de la norme : gouvernance et outils de gestion », Sociologies Pratiques, n°10, p. 1-6.

- Bertaux Roger et Hirlet Philippe, Les acteurs de l’intervention sociale entre hétéronomie et autonomie au travail, Vie sociale, Eres, 2012/1 N° 1 | pages 157 à 172

- Bessin (2014), « Présences sociales : une approche phénoménologique des temporalités sexuées du care », Temporalités. Revue de sciences sociales et humaines, 20.

- Bessin Marc (2009), « La présence sociale en polyvalence de secteur. Enjeux de temporalisation et de sexuation dans l’accompagnement par des assistantes sociales » in Bessin Marc (et al), Le genre de l’autonomie. Enquêtes sur la sexuation des interventions sociales, Rapport de recherche pour la MIRE/DARES, IRIS-CSPRP, avril, pp. 155-194, http : //halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00612755, soumis le 30 juillet 2011

- Bezes Philippe (2012), « Etat, experts et savoirs néo-managériaux. Les producteurs et diffuseurs du New Public Management en France depuis les années 1970 », Actes de la recherche en sciences sociales, n°193, p. 16-37.

- Bezes Philippe et Demazières Didier (dir.), 2011, « New Public Management et professions dans l’Etat : au-delà des oppositions, quelles recompositions ? », Sociologie du travail, n°53.

- Bonnami Alain (2019), Le pair -aidant : un nouvel acteur du travail social ? Montrouge, ESF.

- Brugère Fabienne (2010), « Quelle société voulons-nous ? Le soin et le care », La vie des idées.fr, publié le 04 octobre 2010.

- Brugère Fabienne (2014), L’éthique du « care », Paris, Presses universitaires de France, coll. Que sais-je ? 2e édition.

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- Castel Robert, Duvoux Nicolas (2013), L’avenir de la solidarité, Paris, Presses universitaires de France, coll. La vie des idées, 102 p.

- Champy Florent (2009), La sociologie des professions. Presses universitaires de France.

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- Cloutier J. (2003), « Qu’est-ce que l’innovation sociale ? », Cahiers du CRISES, collection Etudes théoriques, Université du Québec à Montréal (UQAM), n° ET 0314

- Demailly, Lise (2008), Politiques de la relation. Sociologie des métiers et du travail de relation, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion.

- Demazière Didier, Lessard Claude, Morrissette Joëlle (2013), Introduction au dossier « Les effets de la Nouvelle Gestion Publique sur le travail des professionnels : transpositions, variations, ambivalences », Education et sociétés, 2013/2 n°32, p. 5-20 

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- Divay Sophie. (dir.), (2018), Variations sur le thème du genre dans les groupes professionnels, Toulouse, Octarès.

- Gardien Eve (2019), Les savoirs expérientiels : entre objectivité des faits, subjectivité de l’expérience et pertinence validée par les pairs, revue Vie Sociale, n°25-26, Erès, avril 2019

- Gaspar Jean-François, (2012), Tenir. Les raisons d’être des travailleurs sociaux, Paris, La Découverte.

- Giraud Olivier, Outin Jean-Luc et Rist Barbara (dir.), « La place des aidants profanes dans les politiques sociales. Entre libre choix, enrôlements et revendications », Revue Française des affaires sociales, n°1, janvier-mars 2019

- Guionnet Christine, Neveu érik, (2009), Féminin/Masculin. Sociologie du genre, Paris, 2eme éd., Armand Colin (Collection U)

- Heijboer Claire, L’expertise usagère : un défi pour les institutions sociales et médico-sociale du 21ème siècle. L’usagent et le Maïeuticien, thèse pour le doctorat en Sciences de l’éducation, Paris, Université Paris Descartes, 2019

- Hochschild Arlie Russell. (2003), « Travail émotionnel, règles de sentiments et structure sociale », Travailler, 2003/1, n°9, p. 19-49.

- Jeantet Aurélie (2018), Les émotions au travail. Paris, CNRS éditions.

- Kuehni Morgane (2020), Le travail social sous l’œil de la prudence, Res Socialis. Bale / Lausanne, Schwabe Verlag / Editions HETSL : 294.

- Lechaux Patrick (2020), La fiction de l’unité du métier. Une figure générique, narrative et conventionnelle, en débat lors du processus de fabrication des diplômes, qui masque l’hétérogénéité du métier réel, dans Charlier E., Rousseul J.-F., Giglio M. & Mayen P., Penser le métier par la formation. Bienne (CH), HEP Béjune.

- Lenzi Catherine et Philip Milburn (2020), « La dimension discrétionnaire de l’éducation sous contrainte : une analyse sociologique des compétences prudentielles et émotionnelles », Le travail social sous l’œil de la prudence. Res Socialis. Bale / Lausanne, Schwabe Verlag / Editions HETSL : 294.

- Lenzi, Catherine et Christian Jetté. 2020. « Normalisation des pratiques et invisibilité du travail de care dans les services de soutien à domicile : un processus similaire au Québec en et France », in C. Jetté et C. Lenzi (dir.), L’Harmattan, Coll. Logiques sociales.

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[1] On entend ici par secteur social le secteur d’activité du travail social et de l’intervention sociale et, plus globalement, le secteur des politiques sociales et de l’action sociale.

[2] Le nom entier du GIS est Hybrida-IS. Les Métiers-en-actes / Les Actes de Métiers. Dynamiques de professionnalisation.

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